L'importance de la profondeur

Publié le par Contemplatio

La souffrance vient de la volonté.

C'est dans le refus de ce qui est que se crée la souffrance mentale. Le détachement au contraire amène la paix , donc le véritable bonheur. Or nous refusons parce que  nous avons une volonté d'un certain ordre des choses, volonté qui dépend d'une idée dont les choses devraient être.

 

La volonté vient du sens de la séparation.

Cet ordre des choses, c'est la façon dont le moi doit être. En effet, ce qui nous intéresse, c'est la façon dont le moi et ce qui est relatif au moi est disposé. Ainsi parce que nous nous créons une idée de ce qu'est notre moi et de ce qu'il devrait être également,  nous souffrons. Cela provient de ce qu'une fois établie l'idée du moi, nous voulons augmenter sa puissance. Ce souhait d'augmenter la puissance du moi est volonté. Ainsi la volonté vient d'un sens de la séparation, ou, autrement dit, d'une idée du moi.

 

La profondeur nous permet de dépasser ce sens de séparation.

La profondeur nous révèle réel où il n'y a pas de moi. Le moi est simple construction mentale. Dans la vision profonde du réel, c'est simplement le monde qui se produit et se reproduit, comme une vague prenant conscience qu'elle est de l'eau, dont l'océan est fait. Ainsi, nous sommes un composé qui se reproduit à chaque instant. Qui se reproduit à partir de quoi? A partir des différents contacts sensoriels, et de la matière assimilée dans le corps. Notre corps est une marionnette qui se meut au gré des contacts et des impulsions qu'ils provoquent. Nous ne sommes pas quelqu'un, nous sommes un processus (naturel). 

 

La profondeur est obtenu par la conscience de soi, la connaissance, et la réflexion.

 Cette révélation du réel est révélation de qui nous sommes. Nous sommes ce que nous observons via la conscience de nous-mêmes, c'est-à-dire l'attention à nous-mêmes. Pour savoir qui nous sommes nous devons nous observer .

La réflexion liée à la connaissance mène quant à elle à la vision de l'unité des choses, via la recherche d'un dénominateur commun et la compréhension de l'interdépendance.

Qu'est ce qui réside au fond de la réalité? L'énergie, qui le fond de la Matière et de l'espace; et la conscience, car tous les évènements de la vie mentale se réduisent à celle-ci. On pourrait alors, dans la perspective où conscience et énergie sont une, parler de la conscience-'énergie comme matériau primordial. 

 

 

 

Publié dans Vie contemplative

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